HARCÈLEMENT:
La police judiciaire française, à qui l'enquête a été confiée, avait débarqué à
Juvignac, dans l'agglomération de Montpellier, au domicile de la jeune
femme. Les enquêteurs ont ainsi saisi son
ordinateur et son téléphone portable. La jeune femme avait été placée en
garde à vue, pour «messages réitérés malveillants en vue de troubler la
tranquillité d'autrui».
«Cette jeune femme souffre de troubles psychologiques conséquents mais l'enquête a montré qu'elle ne présentait aucune dangerosité» avait indiqué le Procureur. Elle s'est vu infliger un simple rappel à la loi sans passer par le tribunal correctionnel, a précisé le procureur.
«Il s'agissait de messages à caractère érotique, c'étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d'elle, dans le détail desquelles nous n'entrerons pas», a précisé au Midi Libre une source judiciaire.
Après l'avoir interrogée sur les motifs de sa conduite, les enquêteurs ont estimé que l'étudiante «ne présentait aucune dangerosité particulière». Elle devra être néanmoins examinée par un psychiatre, afin de savoir si son comportement relève d'un égarement passager ou d'une obsession plus inquiétante. Mais quelle que soit la réponse, la procédure judiciaire se poursuivra. Selon la loi française d'août 2014 qui réprime «le harcèlement par la voie électronique», la jeune femme encourt jusqu'à un an de prison, et 15 000 € d'amende.
Victime d'un harcèlement sexuel de la part d'une étudiante gabonaise vivant à Montpellier, le tout nouveau Président de France, Emmanuel MACRON, avait porté plainte contre X en Février 2016. Au moment des faits, Mr MACRON était Ministre de l’économie de François HOLLANDE.
«Cette jeune femme souffre de troubles psychologiques conséquents mais l'enquête a montré qu'elle ne présentait aucune dangerosité» avait indiqué le Procureur. Elle s'est vu infliger un simple rappel à la loi sans passer par le tribunal correctionnel, a précisé le procureur.
Des photos très «hot»
«Il s'agissait de messages à caractère érotique, c'étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d'elle, dans le détail desquelles nous n'entrerons pas», a précisé au Midi Libre une source judiciaire.
Après l'avoir interrogée sur les motifs de sa conduite, les enquêteurs ont estimé que l'étudiante «ne présentait aucune dangerosité particulière». Elle devra être néanmoins examinée par un psychiatre, afin de savoir si son comportement relève d'un égarement passager ou d'une obsession plus inquiétante. Mais quelle que soit la réponse, la procédure judiciaire se poursuivra. Selon la loi française d'août 2014 qui réprime «le harcèlement par la voie électronique», la jeune femme encourt jusqu'à un an de prison, et 15 000 € d'amende.
Commentaires